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Le début de la Beauce

 
Joseph Fleury de la Gorgendière et le véritable fondateur de la Nouvelle-Beauce.  Le 23 septembre 1736, ce riche négociant de Québec et agent de la Compagnie des Indes occidentales, se fait d'abord concéder le territoire de la future seigneurie de Saint-François.  Son gendre, François-Pierre Rigaud de Vaudreuil, capitaine de marine, reçoit au même moment le territoire de la future seigneurie de Saint-Joseph. Le 8 décembre 1737, ils s'échangent ces seigneuries à développer.
 
Fleury de la Gorgendière fait de sa seigneurie de Saint-Joseph le centre du premier territoire colonisé en Nouvelle-Beauce, la dotant des infrastructures propres à attirer les colons qu'il recrute et à desservir sa seigneurie et celle de ses deux gendres.
 
Dès 1737, Fleury de la Gorgendière obtient de l'évêque de Québec la nomination d'un curé missionnaire pour la première paroisse catholique en Beauce, Saint-Joseph-de-la-Nouvelle-Beauce.
 
Le 17 décembre 1737, sur la rive ouest de la Chaudière, il fait borner son domaine seigneurial de Saint-Joseph et les premières terres concédées en Beauce. 
 
Sont construits en 1738, un moulin seigneurial à scie et à farine sur le bord de la rivière des Fermes, et en zone inondable sur le bord de la rivière Chaudière un manoir seigneurial contenant une chambre presbytérale et à côté la chapelle-église.
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